Jamais je n’aurais cru que le burn out pourrait m’arriver, à moi !

On m’a toujours dit :
« Tu as une capacité de travail incroyable ! »
« Toi, tu es une bosseuse ! »
« Je sais que c’est à ta portée, car à partir du moment où tu décides d’un truc, tu le fais ! »

Ça semble arrogant d’écrire ça sur moi-même… mais c’est vrai. Et ici j’écris les choses telles que je les ai vécues.

Qu’est-ce que le burn out ?

De manière très pragmatique, le burn out est un épuisement à la fois physique, mental et émotionnel. Celui-ci résulte alors de sa situation professionnelle. 

De manière vulgarisée ? Un matin, vous n’arrivez pas à vous lever. C’est au dessus de vos forces. Vous faire à manger est impensable, réfléchir, encore pire. Vous ne faites donc qu’une chose à partit de ce fameux matin : vous dormez.

Récit de burn out :

On va continuer à ne pas travestir les faits :

J’ai été première de la classe tout mon primaire. Pour la petite histoire, mon directeur d’école est même venu à mon mariage, tant j’étais parmi les élèves qu’il adorait.

J’ai fait un collège et un lycée considérés, à l’époque, comme destinés à l’élite.
Ainsi, j’ai fait tout mon collège, en section bilingue allemand et entourée d’élèves brillants, là déjà je n’étais plus 1ère de la classe.

Certains de nos profs de maths étaient carrément à la limite de la maltraitance psychologique. Et j’avais du mal à suivre, surtout en sciences.
Malgré tout, j’ai bossé, bossé, bossé, avec acharnement, pour me maintenir à niveau.

En classes de Première et Terminale, je respire un peu, je sors de la bilingue allemand. Mais très vite en hypokhâgne Sciences Po à Paris, ça repart.

Le rythme de travail inhérent à la prépa et la pression continuent. Dès lors, entre les programmes de khâgne et ceux pour préparer Sciences Po, je vous laisse imaginer…

Ajoutez-y des tensions familiales autour de mes choix d’orientation.

Le sentiment que je ne suis pas au niveau fait son grand retour ! Et là encore je travaille, je donne tout pour me maintenir.

De ces expériences, j’ai développé une croyance structurante :
je dois bosser au maximum de mes capacités, je dois tout donner pour obtenir les résultats attendus de moi.

Donc pour moi, le burn out ne pouvait arriver qu’aux personnes qui n’ont pas ces capacités de travail.

Il n’est donc pas difficile d’imaginer le déni dans lequel je me suis entretenue lorsque les premiers signes sont arrivés.

 

Burn out symptômes

J’ai eu la chance de croiser la route d’une coach extraordinaire qui m’a aidée à porter un regard lucide sur mon état quand plus rien n’avait de sens.
La prise de conscience m’a permis de comprendre que je devais m’arrêter, et pas juste pour les dix jours de vacances qui m’attendaient.

Mais quand l’arrêt est arrivé, avec lui, la panique : que va-t-on penser ? Comment puis-je laisser tomber ainsi mes équipes ? J’ai été faible, si j’avais été plus forte j’aurais résisté encore…

Les ruminations mentales ont pris le relais de la pression du travail, avec une peur panique de l’avenir qui me tenait éveillée la nuit.

Le chemin de la reconstruction ne s’est pas fait en un jour, ni en une semaine, ni en un mois.


Mes capacités cognitives étaient profondément abimées. J’ai donc dû retravailler progressivement ma capacité à me concentrer, entraîner ma mémoire, reprendre le lecture par tranches de 5 minutes…

Sur le moment, j’ai cru que ma vie professionnelle était finie. Une littéraire qui ne sait plus lire. Une communicante qui ne sait plus écrire…

Pourtant ce burn out a été sans doute l’une des plus belles opportunités de rebondir et de choisir mon propre chemin.

Je sais que de nombreux projets entrepreneuriaux voient le jour après un burn out en entreprise.

La volonté de choisir un projet indépendant et aligné ne doit pourtant pas se faire au détriment de ton équilibre mental.

Et si je te raconte tout cela, c’est parce que je sais que le risque de burn out existe tout autant pour les entrepreneurs. Nombreux sont ceux et celles qui abandonnent leur projet au bout de 3 ans. Et ce, faute de soutien et d’accompagnement, car ils ne parviennent pas à en vivre.

Ainsi, c’est parce que je sais l’importance d’être coachée que je le suis moi-même depuis maintenant 3 ans. Et c’est aussi la raison pour laquelle je choisis d’accompagner des femmes qui veulent créer un métier qui leur permette de vivre sereinement d’une activité qui a du sens.

Si tu te demandes si cette vie est faite pour toi, tout en prenant soin de ton équilibre, télécharge mon guide gratuit ici.